Au fil de la jurisprudence et des contrôles de l’administration du travail, le document unique de prévention des risques devient chaque jour un élément central dans la vie de l’entreprise. Par cet arrêt de la chambre criminelle de la Cour de cassation du 25 octobre 2011, n°10-82.133, les juges affirment qu’il est opposable par les salariés d’une entreprise intervenante pour des activités qui ne sont pas habituelles (en l’occurrence, il s’agissait d’une intervention dans une concession automobile).
Aussi :
-> le chef d’entreprise doit établir sérieusement le document de prévention des risques ; il ne peut se contenter d’un modèle tout préparé et doit être compréhensible par chacun,
-> par des actions de formation et d’information, il doit le porter activement à la connaissance de ses salariés ainsi que – et c’est l’apport essentiel de l’arrêt – les salariés d’entreprises extérieures intervenant dans ses locaux,
-> en conséquence, il doit prévoir également les risques spécifiques liés à de telles interventions qui ne sont pas habituelles.
B.F.